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Communiqué de presse 4 minutes

Ouverture du nouveau centre AGROLINE Bioprotect pour la protection des plantes durable

Depuis 30 ans, fenaco société coopérative développe des solutions de protection alternative des plantes. Avec l’ouverture du nouveau centre AGROLINE Bioprotect pour la protection des plantes durable à Aesch près de Bâle, elle décuple ses capacités dans l’élevage d’auxiliaires.

Depuis 30 ans, fenaco société coopérative développe des solutions de protection alternative des plantes. Avec l’ouverture du nouveau centre AGROLINE Bioprotect pour la protection des plantes durable à Aesch près de Bâle, elle décuple ses capacités dans l’élevage d’auxiliaires. En parallèle, l’entreprise lance la plateforme technologique Innovagri, en collaboration avec les coopératives LANDI. L’objectif est de promouvoir l’introduction et l’utilisation de technologies innovantes dans les entreprises agricoles suisses.

Les consommatrices et les consommateurs suisses souhaitent une agriculture qui se passe le plus possible de produits chimiques de synthèse dans la protection des plantes. Dans le même temps, les denrées alimentaires doivent répondre à des exigences de qualité élevées et être disponibles en quantité suffisante. Afin de répondre à ces attentes, de nouvelles solutions sont nécessaires en matière de protection des plantes. «fenaco société coopérative s’est fixée pour objectif de jouer un rôle de premier plan dans la protection alternative des plantes», déclare Martin Keller, Président de la Direction de fenaco. Par cet engagement, fenaco souhaite contribuer à la bonne mise en œuvre de la nouvelle législation sur les pesticides. Avec AGROLINE, fenaco se dote d’une unité d’entreprise spécialisée à cette fin. Forte de 30 ans d’expérience, AGROLINE est synonyme d’une protection des plantes à la fois complète et durable. Dès la fin des années 1970, la coopérative a commencé à produire et à commercialiser des auxiliaires. En outre, fenaco a été l’une des premières entreprises en Europe à employer des drones pour la lutte biologique contre les ravageurs depuis les airs. Aujourd’hui, les hyménoptères de fenaco protègent 15 % du maïs suisse contre la pyrale du maïs, de manière totalement naturelle. Et dans 40 % de ces cas déjà, les œufs d’hyménoptères sont lâchés par des drones.

Site d’Aesch : des capacités multipliées par trois
« La demande en méthodes alternatives de protection des plantes augmente chaque année d’environ 15 % », déclare Regina Burger, responsable d’AGROLINE Bioprotect, et ajoute : « Pour accompagner cette évolution, nous avons considérablement augmenté nos capacités sur le site d’AGROLINE à Aesch, près de Bâle ». C’est ainsi que le nouveau centre de 1700 m2 d’AGROLINE Bioprotect dédié aux méthodes durables de protection des plantes a ouvert ses portes officiellement le 22 avril 2021. Il comprend des laboratoires travaillant sur les micro- et macro-organismes, un élevage d’auxiliaires et un secteur logistique pour l’envoi des auxiliaires à plusieurs milliers de clientes et de clients en Suisse, en Allemagne et en Autriche. Les capacités de production d’hyménoptères ont été multipliées par trois. AGROLINE Bioprotect pourra livrer plusieurs millions d’optisphères par an, lesquelles servent à lâcher les œufs de trichogrammes dans les champs. Sur le site d’Aesch, une trentaine de spécialistes travaillent dans divers domaines : pollinisation par les abeilles sauvages, protection des stocks par surveillance digitale, production de fruits et légumes, grandes cultures, lâcher d’auxiliaires par drone ou encore reconnaissance des adventices au moyen de l’intelligence artificielle. « Cet investissement marque notre ambition de jouer un rôle majeur dans le développement et l’utilisation de solutions durables de protection des plantes », ajoute Michael Feitknecht, Responsable d’AGROLINE et membre de la Direction de fenaco.

Michael Feitknecht, Responsable d’AGROLINE et membre de la Direction de fenaco.
« Cet investissement marque notre ambition de jouer un rôle majeur dans le développement et l’utilisation de solutions durables de protection des plantes  »

Les auxiliaires sont essentiels pour l’agriculture suisse : de nouvelles demandes d’autorisation déposées
Les auxiliaires sont un facteur de production important pour l’agriculture suisse. Ce sont des prédateurs naturels de certains types de ravageurs, dont ils se nourrissent plus ou moins exclusivement. Ce mécanisme est mis à profit de manière ciblée dans la protection biologique des plantes. Ainsi, les trichogrammes sont employés depuis de nombreuses années avec succès pour lutter contre la pyrale du maïs et les mouches d’étable. fenaco est aussi une pionnière dans l’utilisation de vers ronds, appelés des nématodes. Depuis vingt ans, elle commercialise trois variétés de nématodes qui permettent de lutter contre sept insectes nuisibles, comme la larve du hanneton des jardins. La protection alternative des plantes repose également sur la culture et l’utilisation ciblée de champignons utiles. Par exemple, les spores du champignon Beauveria brognartii infectent et tuent les hannetons lorsqu’ils entrent en contact dans le sol. En Suisse, les produits biologiques antiparasitaires doivent être homologués par l’Office fédéral de l’agriculture selon une procédure stricte. AGROLINE attend actuellement le feu vert pour élever et commercialiser de nouveaux auxiliaires, tels que les coccinelles et les chrysopes pour lutter contre les pucerons ainsi que les acariens prédateurs, qui s’attaquent aux tétranyques.

Innovagri : rendre accessibles des technologies innovantes
En parallèle à l’ouverture du centre pour la protection des plantes durable, AGROLINE lance la plateforme technologique « Innovagri » en collaboration avec les coopératives LANDI. Elles souhaitent ainsi encourager l’introduction et l’utilisation de technologies innovantes dans les entreprises agricoles suisses. L’objectif est de tester des méthodes innovantes de protection des plantes durable et de les introduire rapidement chez les agricultrices et les agriculteurs suisses. Les entreprises agricoles ont la possibilité d’utiliser les nouvelles technologies sur une base journalière, que ce soit pour effectuer des tests d’investir eux-mêmes ou pour une application ponctuelle. De quoi épargner aux entreprises agricoles d’importants efforts administratifs, logistiques et financiers liés à l’acquisition et à l’entretien. Cette approche réduit par ailleurs les obstacles à l’utilisation pour les grandes et les petites exploitations. « Grâce à Innovagri, nous appliquons le système coopératif à l’ère de la technologie. L’acquisition de ces machines et d’équipements innovants est généralement trop risquée ou trop coûteuse pour les entreprises individuelles. Ensemble, nous pouvons assurer l’accès à ces techniques et tester la faisabilité d’une application à grande échelle », relève Michael Feitknecht. Dans un premier temps, les membres pourront choisir parmi les solutions de crop.zone, ecoRobotix et xPower.

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